D'abord un mot sur le nom de notre compagnie : 4CATS est un hommage au café Els Quatre Gats, qui se trouve calle Montsió, 3 bis à Barcelone. En realité una "cervecería", lieu de recontres et berceau de la culture en Catalogne. Picasso, Utrillo, Granados, Albéniz, Rubén Darío, Miró, Casas, Gaudí, peut être Lorca, l'ont fréquenté et nous avons voulu nous imprégner de cet esprit de création, de rencontre des arts : le théâtre en contact avec la musique, la danse, la peinture... pour signifier un carrefour de rencontres où les arts se réunissent et se réalisent. Autour d'un café on fait et on refait le monde. Nous faisons du théâtre!
Une compagnie est aussi un lieu. Un lieu plus symbolique. La cervecería barcelonaise s'est inspiré elle, pour son nom, du café de Montmartre "Le chat noir"... Notre nom vient ainsi de Montmartre par le filtre de Barcelone... Si vous passez dans la capitale catalane, allez y boire, de notre part, un demi bien froid ou un bon café "cortado"! Vous vous en doutez, déjà, mais on vous le dit quand même : nous aimons beaucoup les chats!

La vie de la compagnie 4CATS est associée au parcours de son fondateur et directeur artistique Mario Dragunsky : Il est parti de Buenos Aires, Argentine, en pleine époque de dictature militaire ce qui ne favorisait pas précisément la création théâtrale ou artistique, avec l'espoir d'apprendre chaque fois plus et de vivre de son art dans la vraie partie des artistes : la liberté.

A Paris il a perfectionné son français en faisant une maîtrise de théâtre à la Sorbonne, Paris III.

En étudiant au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique il a compris la façon française d'appréhender le jeu théâtral. Une façon différente de celle pratiquée en Argentine qui s'apparente aux méthodes américaines et russes, représentées par Lee Strasberg et l'Actor's Studio et Stanislavsky et le théâtre d'art.

Il a essayé d'en faire une synthèse dont il se sert pour diriger les comédiens vers un jeu qui a un souci de crédibilité, qui exprime la fantaisie et le monde intérieur du comédien, sans exagération, en se débarrassant de tous les clichés et des toutes les "ficelles" faciles du métier. Un jeu où le "côté humain" est privilegié. Le personnage étant par essence complexe et l'acteur devant rendre compte de cette complexité sans la réduire à une pauvre caricature (forcément) sans épaisseur.

Son objectif est d'amener les comédiens à exprimer des émotions et des pensées avec justesse, en harmonie avec les propos de l'auteur et du metteur en scène, en formant une véritable équipe artistique avec tous les protagonistes du fait théâtral : scénographe, costumier, créateur lumière, musicien…

L'art de l'acteur est au centre de ses préoccupations, convaincu que c'est par la qualité du jeu de l'acteur que la pièce sera aimée ou détestée du public. Les possibilités de l'acteur étant inépuisables il s'agit d'en découvrir les limites et d'essayer de les dépasser.

Il a commencé par jouer, en France, notamment en créant le rôle principal de "Tant pis" de Vaclav Havel en 1984-1985 en tournée française et québécoise. Sa première mise en scène à Paris se fut en anglais ! Il s'agit de "Much ado' about nothing" (Beaucoup de bruit pour rien) de Shakespeare au lycée Auguste Renoir. Après il adapté un conte de mille et nuits qui s'est joué en 1987 à l'Institut du Monde Arabe. En 1989 ce fut la création de " Le soleil est sur ma tête " de Lucia Motilla. Puis en 1991 et 1992 deux adaptations à partir des pièces de Strindberg : "Le voyage" et "Pierre l'heureux".

En 1993 suite à l'invitation d'une compagnie bordelaise, le théâtre du Carré Vert, pour laquelle il avait organisé 3 stages pour comédiens professionnels en 1990, 1991 et 1992, il décide de faire la mise en scène de " Zoo Story " d'Edward Albee, acte fondateur de la compagnie. La pièce a un succès d'estime exprimé par la presse et un très bon accueil du public. A Campeaux, grand spécialiste d'Albee, écrit que cette mise en scène ets la meilleur qu'il a vu avec celle de la création par Laurent Terzieff et Michael Lonsdale. Malgré le fait qu'elle se fait sans aucun moyen matériel, donc avec très peu des répétitions, la performance de Christian Rousseau et Hubert Chaperon est saluée et surprend le public bordelais, qui connaît ces deux comédiens, par leur engagement physique et émotionnel. Le décor de Manuel Magnani et Max Jumelle, les lumières de Sylvain Dumoulin ainsi que la musique de Josetxo Silguero furent très appréciés. La pièce est reprise en 1994.

Cette même année il crée " Maracas Cosmix I" basée sur des contes des indiens d'Amérique sur la création du monde, avec les musiciens Etienne Rolin et Josetxo Silguero (saxophones, syntophone et bande magnétique). Ce fut une véritable " performance " avec des peintures géantes, un lac de vin, du feu et une occupation totale de l'espace du lieu : le magnifique château de Villandraut.

Avec trois groupes d'élèves il monte " La mère d'Icare " et " Savage Love " de Sam Shepard et " Quai Ouest " de Bernard Marie Koltès.

Après en 1995 il est invité à faire une autre mise en scène avec un petit peu des moyens financiers (DRAC Aquitaine, Conseil Général de la Gironde, Conseil Régional d'Aquitaine et bien sûr, avec nos propres moyens!).


Il se décide pour " Mademoiselle Julie " de Strindberg. Il invite Roberto Plate à faire la scénographie et Jacques Rouveyrollis à faire la création lumières. Ce fut la première fois que ces deux grands créateurs sont venus à Bordeaux pour travailler à un projet théâtral de création. Bien sûr ils ne sont pas venus pour les gros cachets proposés ! Car ils ont travaillé pour le minimum syndical pour aider un projet auquel ils croyaient, avec tout leur coeur, et qu'ils ont voulu défendre. La musique fut une création d'Etienne Rolin. Les comédiens : Maury Deschamps, Hubert Chaperon et Valérie Ancel. La pièce fut un énorme succès public pour la ville de Bordeaux : 2200 spectateurs, une semaine de prolongation et ce fut le lieu qui profita de ce succès, et non la compagnie 4Cats, pour trouver des subventions supplémentaires (la DRAC, le Conseil Régional, l'OARA et la Mairie de Bordeaux) et faire des grands travaux notamment en créant leur deuxième salle et des postes rémunérés pour leur 2 directeurs qui jusque là étaient bénévoles.
Regardez nos critiques !

Cette même année le festival de "Villandraut-Sous les projecteurs", l'invite pour une deuxième mise en scène et il choisit d'écrire une pièce de théâtre et danse basée sur "Les couplets à la mort de son père " de Jorge Manrique, un poète espagnol du 15ème siècle. Avec la danseus Marie-Jo Huchet (ex élève de ses cours de théâtre).

En 1996 Mario Dragunsky est invité à faire une mise en scène en Espagne. Il choisit de faire un montage des textes courts de Tchékhov sous le titre "Sonrisas para tí " Ce fut une coproduction avec les compagnies "Kostia" de Saragosse et "Tabanque - Imágen 3" de Madrid. La pièce fut créée à Saragosse dans le très beau "Teatro del Mercado" et jouée à Madrid et dans plus de 45 villes et villages d'Espagne. Avec notamment Azucena Roda, Tomas Ezquerra et Mario Dragunsky…

Cette même année M Dragunsky fut invité à faire la mise en scène de "Iphigénie Hôtel" de Vinaver créée à Bordeaux et Talence. Il a rencontré l'auteur à Paris qui était content du choix de la première mouture du texte, plus longue, plus engagé que la deuxième et qui l'a félicité pour cette mise en scène "complémentaire de celle de Vitez".

Avec des élèves il a monté "Hamlet Machine" de Heiner Muller.

En 1997 il monte un spectacle basé sur la chanson française des années 50.

Avec les chœurs et l'orchestre de l'université de Bordeaux III et des solistes professionnels il monte "Orfeo" de Monteverdi qui se joue à Talence, Salles et Eysines.

Il aide à la mise en scène d'une création de jazz contemporaine " Boucle Loops " du Big Band Gironde dirigé par Serge Balsamo.

Il crée à Bordeaux "Noces de Sable" de Didier van Cauwelaert.

Il refait une deuxième version de "Maracas Cosmix" Avec des élèves il monte "Models mats" de Daniel Crumb. En 1998 il recrée ce qui devient "Maracas Cosmiques" dans sa version définitive avec la participation de Jean Pascal Pracht dans la lumière Bruno Lahontâa dans le décor. Et avec une musique du compositeur argentin Fernando Millet. La pièce part en tournée régionale. Elle s'est jouée en juin et juillet 2001 (47 représentations à l'Espace Château Landon, Paris X°). Avec un très grand succès public et critique (voir les critiques de Télérama, Le Monde, Pariscope, France Soir...) Elle s'est jouée aussi en Avignon 2002 à l'Espace Alya (Lycée Louis Pasteur) 31 bis rue Guillaume Puy du 5 au 27 juillet 2002 tous les jours. Toujours avec un grand succès public et critique. Une tournée a conduit la pièce dans toute l'Aquitaine. Les dernières dates en 2005 on été celles de Targon, Urt et le château de Morlanne...

Il crée aussi la comédie musicale "Buenos Aires Buenos Tangos" toujours avec le musicien argentin Fernando Millet et son groupe Langage Tango et le chanteur argentin Aníbal Bresco de l'opéra de Bordeaux. Il y engage aussi des danseurs et des comédiens.
Il réalise la mise en scène de "La Misa Criolla" avec le groupe d'Aníbal Bresco et Brigitte Bonnet (de l'opéra de Bordeaux).
Avec des élèves il fait un montage des textes de Tchékhov, un de ses auteurs favorits.
En 1999 il reprend "Maracas Cosmiques" et "Buenos Aires Buenos Tangos" et crée avec des élèves des pièces courtes de Jean Claude Grumberg, Michel Azama, Israël Horovitz et August Strindberg.

En 2000 il crée avec des élèves "Borges en scène" basé sur de contes et poèmes du grand auteur argentin, ainsi que des textes des auteurs que Borgès admirait comme Baudelaire, Shakespeare, Wells, Lewis Carrol, Mann, Schopenhauer, Coleridge, la Bible (le plus grand de tous les livres de littérature fantastique selon Borgès), Quevedo, Cervantès, Faulkner...
Avec des élèves il crée aussi des pièces courtes de Grumberg et Roland Fichet.

Depuis 2003 la compagnie a joué à Bordeaux, Saint Etienne, Avignon, Morsang sur Orge, Rodez, Andernos, Saint Quentin de Baron et La Teste de Buch
"Comme une histoire d'amour"
d'Arthur Miller qui se joue en reprise à Bordeaux du 11 au 20 octobre 2005 :
Angela, une call-girl de luxe, appelle Tom, un privé qui a été son amant, la nuit, pour lui parler. C'est urgent. Elle vient d'être tabassée. Elle a peur. Tom cherche à éclaircir un crime pour lequel son client, innocent, pourrit en prison depuis 5 ans. Il est convaincu qu'Angela a les clés du secret. Mais il ne suspecte même pas jusqu'où ces secrets peuvent mener.
Cette pièce démonte les mécanismes d'un pouvoir corrompu et qui se vend comme un modèle de justice démocratique.
C'est aussi une histoire d'amour, de passion, de sexe.
C'est une cérémonie d'initiation à un monde de peur, d'excitation; d'insécurité où toutes les valeurs sont inversées.
Une pièce intriguante qui bouscule toutes les certitudes.

En 2005 nous avons créé "Gabriel ou le meilleur" de Mario Dragunsky : pièce basée sur le "Candide ou l'optimisme" de Voltaire. C'est le parcours initiatique de Gabriel qui vivait enfermé et qui part à la recherche des vraies valeurs et du véritable amour. Une pièce qui raconte une véritable histoire, avec beaucoup d'humour et un foisonnement d'images et des personnages plus intéressants les uns que les autres. Avec de la danse, de l'acrobatie, de la magie et du chant... On a joué à Bordeaux, Saint Quentin de Baron, Eysines, Floirac, Le Puy en Velais et au festival d'Avigon 2005.

En juillet 2006 nous avons créé "L'Enseigneur" de Jean-Pierre Dopagne (éditions Lansman).
Comme le dit très bien la critique Bérénice FANTINI (extraits)
nos pages presse :

"GRAND SAIGNEUR DEVANT L'ETERNEL

Où est le temps béni où le professeur exerçait un pouvoir incontestable et incontesté, où, démiurge respecté en sa chapelle, il officiait en paix et portait fièrement son sacerdoce ? Ce temps n'est plus et la pièce est tout sauf un plaidoyer rétrograde ; un cri d'amour pour une profession légèrement désenchantée peut-être…

L'enseignant n'est plus ce bon berger, il est tout au plus une bête de foire jeté en pâture à une meute de loups au regard bovin et impavide. Les yeux des gamins ne sont plus avides d'apprendre mais plutôt lestés par la vacuité de leur indifférence. La tête du prof apparaît, encadrée dans une lucarne, pour apprécier le degré d'affaissement des élèves sur leurs bureaux, indicateur symptomatique de leur potentiel d'attention disponible. Le pan s'effondre et révèle le prof, tapi, sous son bureau, écrasé, traqué. Lorsqu'il se redresse, c'est toujours cloîtré dans la quadrature d'un cercle infernal qu'il évolue sur scène, comme un ours en cage. Réclusion derrière son bureau ou détention derrière les barreaux, l'appareil scénique met ingénieusement le tout en un : blockhaus infernal !

" Qu'est-ce que ça veut dire être prof de littérature ? ". C'est avec cette question rituelle que ce professeur désabusé, incarné avec tendresse par le metteur en scène Mario Dragunsky, initie le cérémonial de la rentrée des classes. Cette question, c'est le point de départ d'une longue digression tour à tour désopilante, attendrissante, passionnée et désespérée. Tout y est : retour sur les illusions du débutant, intronisation en salle des profs, collègues dénués de tous scrupules déontologiques ou passionnés par tout, sauf par leur matière ; Mario Dragunsky se joue à merveille de tous ces " rôles " et endosse même celui des élèves en forçant à peine la caricature…"

"L'enseigneur" a été un grand succès aux festivals d'Avignon 2006 et 2007. Nous avons fait une tournée nationale et internationale, qui inclut la Suisse et l'Espagne.

Nous avons joué "Une visite inopportune" de Copi en 2009 et 2010. Il s'agit d'un projet européen de coopération avec la compagnie de danse de Zaragoza de Miguel Angel Berna, soutenu par les fonds européens Interreg et coproduite notamment par la scène nationale de Bayonne. Dans cette mise en scène Mario Dragunsky met en parallèle cette pièce ultime de Copi qui parle d'un comédien de théâtre de boulevard un peu raté qui rêve d'avoir jouer Hamlet, qui va mourir du Sida et qui veut "fêter" ça dans la joie, avec l'ultime pièce de Molière "Le Malade Imaginaire" qui est aussi une pièce drôle sur la Mort. Copi et Molière sont morts "pendant la pièce", tous les deux. La scénographie imaginé par M Dragunsky était centré sur le fauteuil de Molière qui est conservé à la Comédie Française. Le rôle de Cyrille était joué par Bernard Menez, surprenant de justesse et d'autodérision...

Nous avons créé la version théâtrale de Si c'est un homme de Primo Levi, traduite et adapté par Primo Levi lui-même en français et qu'il a intitulé "Est-il un homme?".

L'adaptation (en collaboration avec Pieralberto Marché) et traduction en français de Primo Levi lui-même.
"
A de nombreux individus, à de nombreux peuples, il peut arriver d’estimer que « tout étranger est un ennemi ». Le plus souvent, cette conviction gît au fond des âmes comme une infection latente; elle ne se manifeste que par intermittence, en certaines occasions, et n’engendre pas un système de pensée. Mais quand cela arrive, quand le dogme inexprimé devient le fondement d’un syllogisme, alors, au bout de la chaîne, c’est le Lager. Le camp est le produit d’une conception du monde amenée à ses conséquences avec une cohérence rigoureuse : tant que la conception subsiste, les conséquences nous menacent. L’histoire des camps de destruction devrait être comprise par tous comme un sinistre signal de danger."
Primo Levi "Si c'est un homme"


Théâtre |  11 juillet 2011
La critique de Jean-Luc Bertet dans Le Journal du Dimanche
lundi 11 juillet 2011
:
 
Est-il un homme?

Seul en scène, Mario Dragunsky signe une belle adaptation de Primo Levi dans le Off

Mario Dragunsky installe sur scène le cauchemar à portée de voix. (Compagnie 4Cats)


Mario Dragunsky a la physionomie de son rôle.
Il joue Primo Levi, cet Italien raflé par la milice fasciste pour sa judéité à la fin 43 et déporté à Auschwitz en février 44 avec 649 autres "pièces" selon le terme usité par les nazis.
Il fit partie des 20 survivants de ce convoi et a raconté dans un livre autobiographique exceptionnel - Si c’est un homme - le processus de déshumanisation, la bestialité quotidienne et l’incroyable extermination de la Shoah…
Après des hésitations, Primo Levi en collaboration avec Pieralberto Marché en a écrit une adaptation théâtrale baptisée Est-il un homme? en sachant lui conserver la force de frappe du récit initial.
C’est elle que Mario Dragunsky interprète avec une sincérité si évidente qu’il installe véritablement sur scène le cauchemar à portée de voix, à portée de chair.
Les qualificatifs manquent souvent pour évoquer la réalité de la vie ou plutôt des mille morts de ces camps. On parle d’indicible.
Mais précisément, Primo Levi est parvenu à faire entendre la souffrance, le martyre de ses compagnons en lui donnant des mots.
Il n’y a pas chez lui d’exceptionnelles atrocités dont les nazis ont pourtant dressé quotidiennement et avec une absurde rigueur bureaucratique un infernal catalogue.
Il s’est attaché à montrer l’essentiel: le déni de la qualité d’homme.
La race autoproclamée supérieure avait réduit "l’ennemi" à l’état de chose.
La représentation proposée par Mario Dragunsky est ce que l’on appelle une petite forme : économie de moyens et seul interprète. Le comédien-metteur en scène assure ainsi tous les rôles, passe des détenus aux bourreaux, incarne la peur, la soumission, le mépris avec une efficacité remarquable.
La sobriété des décors et accessoires ne constituent pas un handicap mais au contraire une qualité.
Ils ne font pas écran à la violence et à l’horreur des faits rapportés.
Mario Dragunsky fait ainsi coup double : il signe un bel objet théâtral à l’utilité incontestable.
Courez l’entendre!

Est-il un homme? Espace Théâtre Saint-Martial, 2 rue Henri Fabre, Avignon. . A 15.50. Jusqu’au 31 juillet 2011.
Jean-Luc Bertet - Le Journal du Dimanche
lundi 11 juillet 2011

 

Borges & Goya Deux pièces du sulfureux auteur hispano-argentin Rodrigo García... Jouées au festival d'Avignon 2013. Le papa veut emmener les enfants au musée du Prado voir Goya, les enfants veulent aller à Eurodisney... Borges le plus grand écrivain de langue espagnole contemporain ne veut pas s'engager contre la dictature militaire...

 

 

 

Blanche Neige de Florent Viguié (éditions Milathéa)

Une adaptation libre du conte de Grimm où le Miroir est Facebook.
Sous forme de comédie musicale.
Avec un comédien chanteur compositeur et violoncelliste et deux comédiennes chanteuses et danseuses, plus une danseuse chorégraphe.

Drôle, décalée, émouvante, impertinente, cette Blanche Neige décoiffe...

 

 

 

La compagnie a une école de théâtre qui a un but de sérieux et de professionnalisme. Elle est recconue pour la qualité de son enseignement. Les groupes sont très réduits pour permettre l'épanouissement de tout le potentiel des élèves. La durée des études est de trois ans. Un an minimum pour les élèves non réguliers. Des stages de WE sont organisés tous les mois.
Les cours sont dirigés par Mario Dragunsky titulaire du diplôme d'état d'enseignement du théâtre (D.E.)

Nous intervenons pour diférents entreprises privées pour lesquelles nous créons des spectacles à la demande : Renault, Beauty Succes, Bébé9 - France Maternité... Ainsi que des institutions : Tribunal de Grande Instance d'Angoulème, Facultés de Bordeaux I et Bordeaux III, Collège Berthelot de Bègles, Collège de Branne, Institut de Formation de Maîtres et Université de Rodez, Ecole Nationale de la Magistrature...

Beaucoup de projets sont à venir. N'hésitez pas à consulter le site web pour vous tenir au courant. Dans notre nouveau local nous organiserons des soirées privées avec des présentations de pièces, des lectures, des projets... Si vous souhaitez y participer vous vous inscrire par mail dans notre listing spectateurs.