Fruit d'une collaboration avec Jean Claude Parent, qui assura la création lumière, et son Théâtre en Miettes, j'ai monté à sa demande cette belle pièce de Michel Vinaver, très peu montée, hélas, qui, malgré son nom, a pour sujet la guerre d'Algérie.

 

 

La mythologie grecque est utilisée ici pour parler d'un sujet sensible, très peu évoqué dans le théâtre ou les films français, qui a ouvert des plaies non encore cicatrisées. Les événements arrivent dans un hôtel grec dans lequel un réceptionniste va prendre le pouvoir laissé par le propriétaire mourant (qu'il "aide" à mourir!). Beaucoup des touristes français vont vivre des petites intrigues dans ce contexte de guerre et vacances. Humour noir à la Tchékhov, dans cet "entre deux", une des expressions favorites de Vinaver, qui forme l'existance : vie et mort, amour et haine, frontières et identités...

 

 

Michel Vinaver, a aimé cette mise en scène qu'il a trouvé complémentaire de celle de Vitez (fait avec d'autres moyens que les nôtres, évidemment !). Il a trouvé un côté expressionniste "à la Raoul Ruiz" qui rompait avec le naturalisme. Le décor très stylisé fut de Max Jumelle et de moi-même.

 

 

Ce fut un projet joué par une vingtaine des comédiens, amateurs pour la plupart. C'est là que j'ai rencontré Muriel Coadou qui jouait le rôle principal et fut mon assistante. Elle jouera Angela dans "Comme une histoire d'amour" de Arthur Miller et la Sibylle dans " Marelle " de Cortázar.

 

 

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"Comme une histoire d'amour" d'Arthur Miller